TD.N°03

Après lecture de ce texte vous répondez aux questions.

Les rues bien propres, biens entretenues, grouillées d'un monde tout en couleur, où la chéchia, les gilets, la montre à gousset dont la chaînette pendait au veston, le chèche teinté de couleur jaune ou de blanc immaculé, la djellaba et le burnous, redoubler de rivalités. 

Les faits divers étaient rarissimes, et le respect mutuel et profond était un des commandements de la culture citadine.  Pour l'eau potable, le porteur d'eau, figure emblématique de la casbah, indispensable dans la vie de tous les jours, considéré comme partie intégrale de la famille et la vie sociale, appelait El biskri, en raison de son origine du sud algérien, installé depuis plusieurs générations, ainsi que beaucoup d'autre de sa région, ramenait l'eau dans des grandes cruches en cuivre, certainement héritées du père, du grand père et peut être plus, contre une pièce d'argent très minime. 

Ce personnage légendaire, connu et surtout respecté de tous, commençait sont travail très tôt le matin, faisait le va et vient entre la fontaine publique et la maison, déversée sans gâchis, le contenu de ces deux cruches de 15 litres chacune, dans des grands récipients prévus à cet effet, et sauf événement spécial, chaque maison se contentait de cette quantité pour toute la journée ou plus, car la valeur de l'eau était considérable dans le cœur de tous les casbadjis, aucun excès n'était vu ni toléré, malgré sa gratuité.  

Questions 

  1. Donnez un titre à ce texte
  2. Relevez dans le texte les verbes conjugués à l’imparfait et donnez l’infinitif de chacun d’entre eux
  3. Après une lecture attentive du texte, essayez d’expliquer en quatre ou cinq lignes le mode de vie sociale et culturel de la population casbadjie

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